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dimanche 11 juin 2017

Nouveau texte : la belle inconnue















La belle inconnue

Laura commençait à trouver le temps long. Depuis combien de temps arpentaient-ils les dunes, une heure, plus ?
          En bikini rose, une serviette sur les épaules, elle suivait son beau compagnon avec une impatience qu’elle ne dissimulait plus.

— Tu crois qu’on va trouver ?
— Oui, répondit Maxime, tu vas voir, on va arriver. Tu as le feu aux fesses à ce point-là ? ajouta-t-il en riant.
— T’es bête !

Pourtant, elle n’en pouvait plus, son désir qu’il la prenne pour la conduire à un puissant orgasme l’obsédait, elle ne pensait qu’à cela.
Plus d’un an qu’ils vivaient ensemble, plus d’un an qu’il faisait l’amour presque tous les soirs avec ardeur et sans lassitude. Le lit c’était bien, mais cela pouvait engendrer une forme de routine. C’était du moins la conclusion auquel ils étaient arrivés la veille en déjeunant, et c’était lui qui avait eu l’idée : une nouvelle expérience, comme un jeu à l’encontre des règles. Prendre du plaisir dans l’interdit.
En vacances dans le sud Bretagne, c’était possible : trouver un endroit isolé pour faire l’amour en plein air. Si tôt proposé si tôt accepté et avec enthousiasme : le visage de Laura s’était enflammé en l’écoutant, imaginant déjà la situation. Il ne restait plus qu’à attendre le lendemain et trouver une plage désertée à l’abri des regards.

— Ce n’est pas encore cela ! s’exclama Maxime
          Leurs regards dominaient une crique bien protégée, où une vingtaine de corps s’étalaient.
— On s’en rapproche tout de même, tu as bien vu ?
— Des nudistes… Tu m’étonnes, c’est bien planqué.

          Quelques couples étalaient sans vergogne leurs corps dénudés, persuadés sans doute de leur totale discrétion. Planté en haut de la bute, les jeunes amoureux observèrent un instant perplexe :
— On pourrait baiser au milieu d’eux… Murmura Maxime
— Pffff, on se ferait jeter tout de suite. Puis ça ne plait pas du tout ton plan !
— Je plaisantais ma poupée…

Il se retourna vers elle et l’enlaça. Sa bouche s’attarda dans sa nuque brulante de rayons de soleil, ses lèvres mordillèrent la peau tendre de son cou.
— Vite maintenant, faut qu’on se trouve un coin tranquille, lâcha-t-elle, tu vas me faire exploser…
— Oui, allez vient, je suis sûr que dans moins de dix minutes tu crieras de plaisir, comme tu sais si bien le faire.

Maxime la saisit par la main et l’entraina d’un pas rapide, longeant la plage à distance.
— Gagné, ici c’est libre ! s’exclama Laura

          Attenant à la plage nudiste, une petite baie s’ouvrait à eux, masquée par deux alignements rocheux s’engageant dans l’océan. Et personne sur les quelques mètres de sable disponible.
Maxime après avoir approuvé avec satisfaction dévala la dune, suivi de prêt de sa compagne. À peine atteint le sable chaud, chacun étala sa serviette et s’allongea dessus.
Il n’y avait plus de temps à perdre, tous deux sentaient le désir les embraser : ils s’enlacèrent et Laura pousse son premier gémissement en sentant un doigt s’introduire entre ses lèvres intimes à la recherche de son clitoris. D’un geste rapide, elle se débarrassa de son string de bain pour donner toute son aisance à son amoureux, pour qu’il puisse explorer sa vulve sans contrainte. Une chatte qui s’engorgeait abondamment sous les caresses de plus en plus précises de Maxime.

    Pas facile de trouver un coin tranquille, n’est-ce pas ?

 Les amoureux se redressèrent, stupéfaits, et les joues de Laura s’empourprèrent.
          Elle était là, si proche d’eux, ils ne l’avaient pas vu venir. D’une beauté ravageuse, une jeune femme d’environ vingt-cinq ans, entièrement nue, la peau chocolat des métisses, les regardait en souriant.
Sans complexe, elle leur présentait ses seins galbés aux pointes dressées, ses hanches larges, son pubis délicatement épilé ne laissant qu’une fine ligne noire bouclée sur ses lèvres bombées.

          Laura pestait intérieurement en répliquant :
— C’est quasiment impossible, on cherchait la paix depuis pas mal de temps.
— Moi aussi, répliqua l’inconnue en s’asseyant en tailleur à côté de Maxime qui semblait subjugué par son intrusion. C’est pareil, je ne peux pas aller sur la plage avec les autres, je suis obligé de m’écarter.

D’un geste du doigt, elle désigna la direction des nudistes.
— Mais pourquoi ? demanda Maxime qui semblait intéressé
— Pas de ma faute, je fais bander les bons pères de famille. Il n’y en a pas beaucoup qui tiennent… Alors leurs femmes me regardent avec des yeux furibonds. Quand un nudiste bande, ça ne passe pas inaperçu ! dit-elle en éclatant de rire.

Et elle ajouta malicieusement à l’intention de Maxime :
— Comme toi maintenant. C’est moi qui te fais de l’effet, ma petite chatte qui t’excite où bien celle de ta copine ?
D’un geste vif, elle tira vers le bas le caleçon de bain du jeune homme. Sa verge brutalement libérée fit un bon, se présentant dressée au-dessus de son ventre, tendue comme une branche. De la petite bouche de son gland gonflé, une gouttelette miroitait sous le soleil.

— Ça ne va pas non ??? s’insurgea Laura, vous allez le laisser !
          Mais à sa grande surprise, Maxime ne réagit pas. Stoïque, il resta immobile, exposant aux deux femmes son sexe érigé. Comme si son corps n’était plus devenu qu’un combat entre ses femmes, une lutte pour le posséder qui semblait autant l’amuser que le satisfaire.
— Pourquoi ? répondit l’inconnue, il est brulant d’envie ton mec, et je ne le laisse pas indifférent…

Comme pour accompagner ses dires, elle passa délicatement la pomme sur la verge de Maxime, la longeant sur toute sa longueur. Laure vit son amoureux sursauter sous la caresse, son sexe faire un nouveau bond. Mais il ne la repoussait pas, loin de là, se laissant aller à ce début de masturbation sans émettre la moindre protestation. Fermant les yeux, il profitait de cette situation inattendue.
— Et il bande comme un taureau ! ajouta-t-elle en saisissant à pleine main son sexe. Moi ça me fait mouiller comme pas possible, ma chatte n’attend plus que de sentir en elle cette bite pour être satisfaite !

Laura voulut protester encore une fois, outrée par l’audace de l’inconnue. Mais l’absence de réaction de Maxime la décontenançait. Suffisamment pour réaliser pleinement qu’il la désirait, qu’au plus profond de lui, son amoureux avait envie de cette expérience inattendue : baiser cette splendeur devant elle. L’inconnue l’excitait terriblement, il n’attendait que son feu vert pour la prendre, enfoncer sa verge qui n’en pouvait plus au fond de cette chatte nouvelle et si entrepreneuse.

D’un regard la suppliant, Maxime demanda son accord. Elle ne s’était pas trompée. Et elle l’aimait, elle l’aimait si fort qu’elle était prête à tout pour qu’il soit comblé. Finalement même à cela : le laisser s’ébattre avec une autre. Pour autant, sa propre excitation n’avait pas cessé, et une boule chaleur parcourut son ventre lorsqu’elle acquiesça.
L’inconnue ne perdit pas un instant : se positionnant à califourchon sur le ventre de Maxime, elle s’assit sur le sexe rigide du jeune homme et le laissa s’introduire au plus profond de son ventre.

— Bordel, que c’est bon ! lâcha-t-telle en gémissant, t’as de la chance d’avoir un mec qui baise si bien !
Laura ne répondit pas. Elle était subjuguée par son homme au visage transformé par le plaisir grandissant, les deux mains malaxant les seins de la jeune femme. Son cœur battait à rompre, sa propre excitation devant le ce spectacle ne cessait de croitre, et toujours entièrement nue depuis l’arrivée de l’inconnue, elle se laissa aller. Ses doigts s’aventurèrent sur son pubis, écartèrent ses lèvres soyeuses et se mirent à titiller son clitoris gonflé de désir. Elle se masturbait en les regardant faire l’amour avec une fougue inouïe, une puissance qu’elle ne reconnaissait qu’à peine de son chéri.

          L’inconnue fut prise d’un spasme en atteignant l’orgasme, et lâcha un cri de jouissance. Quant à Maxime, Laura en l’entendant gémir comprit qu’il se vidait simultanément avec un plaisir intense.
          Les deux amants du jour s’effondrèrent sur le sable, et la belle inconnue s’adressa à Laura :
— Pas fini encore ?
— Ça monte… ça vient là… répondit-elle dans un souffle saccadé.
Laura explosa soudainement, tout son corps se cambra sous l’effet de la jouissance qui l’envahit, la faisant trembler de plaisir.
 « Jamais ce dit-elle en donnant les dernières caresses à son clitoris, jamais je n’ai atteint un orgasme aussi fort toute seule… »

Elle mit quelques secondes à s’en remettre, à reprendre son souffle. Maxime la regardait sans rien dire, il paraissait simplement satisfait.
— On se revoit très vite ? proposa l’inconnue.

— Oui, répondit sans attendre Laura, mais on inversera les rôles !

vendredi 7 avril 2017

Un repas trop long





 Dans quel guêpier s’étaient-elles fourrées !
Claudine et Alice pestaient silencieusement en écoutant les bavardages incessants des invités. Jamais elles n’auraient cru que le repas allait s’éterniser ainsi, ni que les conversations seraient aussi dépourvues d’intérêt.
Les deux étudiantes avaient pourtant profité d’une aubaine inouïe : la Licence en poche, alors qu’elles n’avaient aucun moyen, les voisins d’Alice leur avaient proposé de profiter de leur maison de vacances pour autant de temps qu’elles le souhaitaient. C’était un couple d’environ trente-cinq ans, à l’allure dynamique et surtout fort aisé. La naissance du premier enfant âgé de quelques mois les avait épuisés, si bien qu’ils l’avaient laissé en garde pour profiter pleinement de leur résidence secondaire au bord de la plage. Résidence secondaire, ou plutôt villa…
« Vous serez de toute façon plus discrète que note bout-chou ! » leur avait dit Antoine, le mari. « Et la maison suffisamment grande pour vous accueillir ». Les deux amies avaient aussitôt accepté. Au début, la sensation fut étrange, elles avaient l’impression d’être des intrus, de s’immiscer dans leur vie. Mais finalement, Antoine et sa femme les laissaient faire ce qu’elles voulaient et la demeure n’était devenue qu’un lieu pour souper et dormir.
Sauf ce jour-là.
Ce jour-là, ils avaient convié deux couples d’amis pour la journée. « Vous faites ce que vous voulez, leur avait dit Antoine, mais nous serions heureux si vous vous joignez à nous ».
« Une erreur impardonnable, pestait intérieurement Claudine, nous n’aurions jamais du accepter ! »
Je n’en peux plus, susurra-t-elle à son amie
Moi non plus, admit Claudine, c’est infernal !
Antoine menait la conversation. Un monologue endiablé sur les actions les juteuses, les PEA les plus sécurisés. Les convives étaient ravis, et passionnés par son discourt, ne se préoccupaient guère des étudiantes.
Claudine sursauta en sentant une main se poser sur sa cuisse. Elle se retourna vers Alice avec stupeur.
Tu fais quoi là ?
Je comble notre ennui. Répondit-elle avec un regard brillant de malice.
Pudiquement, Claudine tenta d’échapper à cette intrusion en éloigna ses jambes, mais sa voisine insista. Elle insista et devint vite plus entrepreneuse, lui caressant la cuisse dénudée. Ses doigts étaient doux comme de la soie, couraient sur sa peau avec délicatesse. Claudine se sentit soudainement bouleversée par cette attention. Elle n’avait aucune attirance pour les femmes, mais cette tendresse osée la déstabilisa.
Sans doute satisfaite par l’acceptation de ses douceurs, Alice s’aventura plus loin, sa main remonta sous la jupe de Claudine, effleura la dentelle de sa culotte.
Retire là, lui glissa-t-elle à l’oreille.
La jeune femme s’empourpra.
Tu es folle !
Tu préfères discuter avec ces braves gens de dividendes, placement et autres âneries ?
Et comme pour accentuer sa phrase, elle infiltra son index sous l’élastique de la culotte. Claudine se voûta, son cœur s’emballa en sentant ce doigt courir sur sa chatte. Un coup d’œil rapide, ils étaient tous fort occupés par leurs discussions. La femme d’Antoine avait disparu, probablement dans la cuisine pour préparer le plat suivant.
Son ventre s’embrasa sous la délicatesse d’Alice. Oui, elle en voulait plus, elle avait passé le cap des frissons, elle voulait le plaisir, même si la situation ne s’y prêtait pas. Elle s’exécuta, enfouit son slip dans la poche de sa jupe, puis défit l’élastique qui retenait ses cheveux. Long, blonds et bouclant, ils retombèrent sur son visage, la masquant des regards indiscrets.
Un doigt, deux, la main entière de son amie s’était engouffrée entre ses jambes. Ils jouaient avec ses lèvres, en parcouraient les rebords, faisant semblant de les écarter, tout en retenue, tout en délicatesse.
« Pourvu que l’on ne me parle pas » espérait Claudine qui n’aurait pas pu aligner trois mots émettre un gémissement de plaisir.
Elle écarta les cuisses, s’offrant pleinement à son amie. Les yeux rivés sur son assiette vide, elle sentit ses doigts pénétrer en elle, s’aventurer sur son clitoris, le malaxer. Alice était vraiment douée, elle savait procurer de la jouissance. Elle se laissa masturber ainsi de longue minute, le cœur battant à rompre, sans relever les yeux. L’orgasme approchait, elle le sentait venir, puissant. Incapable de le contenir, elle tentait de le repousser, se mordant les lèvres pour ne pas laisser échapper un gémissement révélateur. Et soudain, il l’assaillit, plus fort qu’elle ne l’avait imaginé, plus intense, inondant son sexe. Tout son corps brûlant se crispa, elle ses dents s’enfoncèrent dans ses lèvres roses, mais aucun son ne sortit de sa bouche.

Elle retomba lourdement dans le fond de son siège, les cheveux en pagaille, sous le regard amusé de sa voisine.

samedi 27 septembre 2014

Un autre extrait de " Les plaisirs de l'angélique"



Toujours des nouvelles en lecture libres sur ce site, maintenant , un nouvel extrait du roman " Les plaisirs de l'angélique".

Bonne lecture.

Fred Glesh



Aline remplit à nouveau les coupes de champagne et proposa en indiquant le canapé :
— On s’installe mieux ? Nous serons plus à l’aise pour bavarder.
— Bonne idée, approuva Valérie en se levant. Vous n’êtes pas pressé de vous coucher ?
La veille, j’aurai juré que ma réponse aurait été positive, que je n’aurais qu’un seul but, m’écarter de celle que je surnommais intérieurement à ce moment-là l’intruse pour me retrouver dans le lit avec ma tendre Aline. Mais tout avait changé, d’une façon étonnante, sa présence et la complicité qui était née entre nous trois me conduisait à vouloir faire durer la soirée. Je ne ressentais même plus de honte à avoir pris de plaisir en la regardant nue. Aline avait raison, j’en arrivais à penser que si je lui avais tout simplement demandé l’autorisation avant, elle l’aurait accepté comme si on lui demandait du feu pour allumer une cigarette.
Elles s’installèrent confortablement sur le clic-clac, chacune de leur côté, et par manque de place je restais sur ma chaise que j’avais fait pivoter pour me retrouver face à elles. La nuit était tombée depuis longtemps, l’obscurité dans ce lieu désertique s’affichait à travers les fenêtres du chalet et lorsque nous cessions de parler, un silence absolu parfois interrompu par craquement de charpente nous enveloppait.
Les jeunes femmes se lancèrent dans l’évocation d’anecdotes vécue lors de leur période de collocations, me laissant par là même un peu à l’écart de la conversation, jusqu’au moment où Valérie proposa à sa voisine :
— On fait comme avant ?
Aline posa son regard sur moi et je vis ses joues virer au rose vif. Elle sembla hésiter un instant et finalement répondit avec assurance :
— OK !
Je n’eus pas le temps d’essayer de comprendre que les deux jeunes femmes s’étaient déjà relevées et commençaient à se déshabiller. Ébahi, je les vis se mettre entièrement nues puis s’asseoir exactement à la même place. Leurs vêtements éparpillés sur le parquet, Aline et Valérie reprirent leurs discussions comme si de rien n’était. J’étais estomaqué, mais aussi fasciné par ce tableau d’une sensualité inattendue et mon regard passait de l’une à l’autre, s’arrêtant sur tous les détails charnels de leur anatomie. Qu’est-ce qui leur prenait ? Était-ce un jeu osé pour me mettre mal à l’aise ?
Et elles parlaient, elles parlaient, sans se préoccuper de leurs nudités communes. Au bout de quelques minutes, Valérie posa sa main sur son sein droit. Sans interrompre la discussion, elle se mit à le caresser, titillant du bout des doigts son téton qui s’éveilla. Je réalisais alors qu’Aline avait emboîté son pas et en faisait tout autant. Mon étonnement devant ce spectacle d’un érotisme croissant devait s’afficher sur mon visage, car soudainement Valérie s’adressa à moi :
— C’est un petit jeu entre nous, cela ne te dérange pas, je suppose ? ajouta-t-elle en riant.
Me déranger… Je commençais à me trémousser sur ma chaise. La vision de ces deux jeunes femmes nues se caressant les seins éveillait mes sens, mon sexe s’allongeait sans que je ne puisse le retenir.
— Non…
J’essayais de paraître calme.
— Un jeu ?
Aline me sourit, ses yeux brillaient de malice :
— Ce n’est pas ce que tu crois mon amour. Il n’y a rien entre nous. Nous ne nous touchons jamais. Mais le soir, quand nous étions dans notre studio et qu’il n’y avait rien à la télé, nous pimentions un peu nos conversations. Une petite habitude, c’est tout.
Valérie soupira, ses mains glissèrent le long de son ventre et son index s’aventura entre les boucles noires de sa toison pubienne. Aussitôt, Aline en fit autant et ... 

lundi 22 septembre 2014

extrait de" les plaisirs de l'angélique"



Soudain, Aline me murmura à l’oreille :
— Tu la trouves comment ?
— Elle est belle, admis-je, très belle même. Mais c’est toi que j’aime.
Elle me mordilla l’oreille, me provoquant un frisson et ajouta d’une voix coquine :
— C’est tout ? Elle doit te faire de l’effet tout de même !
— Je… non, enfin pas vraiment.
Sa bouche s’aventura dans ma nuque, me comblant de baisers. D’un geste vif, elle posa sa main sur mon bermuda. Je sursautais, surpris de sentir ses doigts sur mon sexe tendu à faire sauter ma braguette.
— Menteur ! s’exclama-t-elle en riant. L’inverse aurait été anormal, je serais même inquiet, ajouta-t-elle avec une pointe de malice.
Sans attendre, elle défit les boutons et extirpa de mon caleçon noir ma verge dure comme du bois. Mon cœur s’emballa, « qu’est-ce qui lui prenait ? ». Je protestais :
— Tu es folle, et si elle se réveillait.
— Et bien, me susurra-t-elle, je suis sûr que cela l’amuserait beaucoup...
       Aline me surprenait de plus en plus. Je la trouvais méconnaissable depuis notre arrivée dans le chalet, beaucoup plus dévergondée que je ne l’avais imaginé. Blottie dans mon dos, elle se mit à étaler délicatement sur mon gland le peu de sperme qui perlait de sa petite bouche, s’amusa à faire glisser son index dessus ce qui me provoqua un regain de désir. Elle se positionna mieux, collant ma cuisse droite dans son entrejambe, et saisit mon sexe à pleine main. C’était la première fois qu’elle me masturbait, et sa chaleur, ses baisers incessants m’enflammèrent. Une situation d’un érotisme torride, avec pour toile de fond un paysage splendide et Valérie nue au pubis pointant au-dessus de son ventre plat comme une plaine.
        Aline ne devait pas en être à son coup d’essai, elle alliait délicatesse et vigueur dans ses allées et venues qui me faisaient succomber. Je la sentis se tortiller derrière moi, frotter son sexe contre ma jambe. Elle aussi prenait du plaisir en m’en donnant, et son souffle toujours blotti dans ma nuque devenait brûlant, sa respiration s’accélérait en même temps que la mienne. Elle profitait elle aussi, et par l’attention qu’elle prenait à me caresser je réalisais à quel point elle aime cela, elle aimait avoir un sexe en main, dur et long, qu’elle fantasmait en me masturbant.
     L’orgasme fut violent, intense. Il me vida intérieurement alors que mon jet de sperme se dispersait entre les brindilles d’herbe. Une sensation de plénitude, d’apaisement intérieur inouïe me laissa un instant immobile, puis je me retournais vers Aline et l’enlaçais, la couvrais de baisers.

Lorsque Valérie se réveilla, elle ne pouvait deviner notre jeu érotique durant son sommeil : nous étions allongés l’un contre l’autre, je caressais avec amour le visage de ma tendre compagne qui me le rendait avec autant de passion. 

Roman érotique




Sortie le 22 septembre : 


" Les plaisirs de l'angélique "


Résumé :


Aline n’est pas une étudiante comme les autres.
Derrière son air malicieux, elle masque un blocage et se refuse de se donner à son nouveau compagnon. 
Alors que, dépité par sa chasteté, il est au bord de la rupture, l’arrivée inopinée de l’éblouissante et impudique Valérie dans le couple va changer la donne et les entraîner dans des jeux érotiques intenses, les conduisant à découvrir leurs fantasmes.





Un roman disponible en format ebook sur le site d'Amazon au prix de 2,99 Euros 

Bonne lecture.

Fred Glesh

vendredi 12 septembre 2014

Son amie






     Le bar fermait trop tôt. Comme d’habitude. Une heure du matin, en plein centre de Paris, la nuit ne faisait que commencer pour les noctambules. Pourtant, nous devions quitter les lieux tous les trois. La soirée avait-été pourtant fort agréable, nous l’avions passé à rire et discuter autour de verres.
         Je connaissais mal Valérie auparavant. Pour moi, elle n’était qu’une connaissance de Sylvie, mais les deux femmes venaient de me prouver qu’elles s’entendaient à merveille. Complices, comme je ne l’avais pas imaginé. Pourtant, tout les opposait : Sylvie la discrète, blonde au visage arrondi et au mignon petit nez retroussé, Valérie l’exubérante, qui parlait sans fort et s’exclamait sans se soucier des voisins de tablée. Brune, les cheveux très courts, elle portait en permanence une casquette rivée de travers sur son crâne, ce qui lui donnait un air garçonne.
On va s’en prendre un autre chez moi ? Quelques bouteilles se sont planquées dans mon frigo ! proposa-t-elle.
        Nous acceptâmes. Il faut dire que j’étais fou amoureux de Sylvie, je ne voyais qu’elle, et pour rien au monde je n’aurais refusé de passer quelques instants de plus en sa compagnie.
         Les rues du quartier Saint Michel étaient animées, des badauds déambulaient, des jeunes parlaient bruyamment. Paris était resplendissant de vie sous ses lanternes. Après avoir parcouru quelques ruelles, nous nous retrouvâmes face à un immeuble haussmannien de cinq étages.
Je suis au dernier, commenta Valérie, ce n’est pas un paradis, mais c’est mieux que rien.
         Effectivement, l’appartement n’était pas bien grand. Une seule pièce mansardée, couverte d’un lambris peint couleur crème. Un clic-clac, un mini coin-cuisine, c’était tout. Pas étonnant, tous trois de la même génération, nous entrions tout juste dans la vie active. Il ne fallait pas être difficile.
On met de la musique ? proposa aussitôt Sylvie en se vautrant dans le canapé.
        J’en profitais pour m’installer à cotée d’elle, le plus prêt possible pour sentir les effluves de son parfum sans pour autant effleurer son corps. Cela aurait été fort mal venu, pas question de faire le premier pas ce soir, la présence de son amie me bloquait.
Quelques violons sur une mélodie au piano envahirent la pièce. Je ne m’y attendais pas, Valérie venait de s’insérer un CD et c’était un slow qui débutait.
Tu viens proposa-t-elle à ma voisine ?
      Sylvie n’hésita pas un instant et s’accola à son amie. Elles se mirent à danser langoureusement, dans une attitude qui affirmait une grande tendresse sans pour autant montrer une quelconque attirance physique. Le spectacle était d’une sensibilité diabolique, Valérie et ses vêtements moulants marquant ses hanches, ses seins proéminents, enlaçant son amie à l’apparence plus chaste avec ses habits amples.
Laisse-toi faire, lui dit soudainement Valérie.
        Elle lui dégrafa les deux premiers boutons de son chemiser et repoussa doucement la main de Sylvie qui tentait du l’en empêcher.
Mon corps fit un bon, assis sur le clic-clac, je découvris peu à peu la peau presque blanche de Sylvie, son sous-tiens gorge de dentelle. Mon sexe frémit de désir, serré dans mon jeans. Que faisaient-elles ? Et Sylvie qui maintenant ne protestait plus, se laissait faire par son amie…
      Le chemisier finit par terre, et le soutien-gorge suivit rapidement. Une auréole rosée enflammait le visage de la jeune femme, je la devinais surprise d’avoir abandonné aussi facilement sa pudeur.
par là maintenant, lui dit Valérie en lui faisant un clin d’œil malicieux ?
Elle désignait sa jupe, et s’attaqua à lui ôter.
       J’étais estomaqué. C’était comme dans un rêve, un rêve d’un érotisme inouï. Ma verge gonflait, une petite humidité s’initia sur mon gland réveillé, issu d’un filet de sperme qui s’en échappait. Je n’allais pas pouvoir retenir longtemps une érection spontanée.
       Sylvie se retrouva en petite culotte. La fine dentelle presque transparente laissait deviner sa toison claire et épousait les lèvres de son sexe. Elle ne portait plus que cela, autant dire qu’elle ne masquait quasiment rien de son corps resplendissant de beauté à la peau clair.
      Les deux jeunes femmes continuèrent à danser quelques minutes, sous mes yeux stupéfaits par le charme torride de la situation. Lorsque la musique s’estompa, Valérie s’écarta en me faisant un petit signe. Je n’étais pas sûr de comprendre alors elle insista :
À ton tour. Viens danser avec Sylvie, moi je vais aller me servir un verre.
      Danser avec Sylvie… alors qu’elle était presque nue, debout sur le parquet foncé, l’air absent. Finalement, c’est elle qui me décida, son visage s’éveilla, elle posa son regard sur moi et fit un petit sourire qui semblait dire : « Je t’attends ».
      Je me retrouvais blotti contre elle, celle que je désirais depuis tant de temps. Nos pas étaient lents, très lents, beaucoup plus que la nouvelle chanson langoureuse qui venait de commencer. Elle prit les devants, posant ses lèvres sur ma nuque, l’embrassant avec tendresse. Je crus que j’allais exploser de désir, mon sexe brûlant que je contenais depuis si longtemps prit son envol, gonfla, se redressa. Sans retenue, je plaquais mon ventre sur le sien, comme pour lui prouver l’effet qu’elle me faisait.     Mais au lieu de me repousser, elle fit le contraire, s’amusant à se frotter contre cette bosse proéminente qui déformait mon jeans. La sensation était aussi fantastique, mon cœur s’emballait.
       Entraînées par son enthousiasme, mes mains s’aventurèrent sur sa peau, titillèrent les pointes de ses seins durcis puis descendirent plus bas beaucoup plus bas.
Son souffle s’accéléra lorsque je me glissais dans sa culotte, caressant rapidement sa toison puis elle émit un gémissement, un petit râle strident alors que je m’introduisais dans dans sa vulve trempée.
Viens, me susurra-t-elle à l’oreille.
      Elle m’entraîna jusqu’au canapé, et s’allongea dessus. Je n’eus pas besoin de la déshabiller, elle se chargea du peu qu’il lui restait et s’ouvrit à moi comme une corolle voulant être fécondée. Au diable Valérie qui s’était assise sur un fauteuil de cuir noir, et observait notre manège avec un petit air amusé. Je détestais faire l’amour à la va-vite, la braguette juste ouverte, alors je me déshabillais à mon tour, dévoilant ma verge tendue par le désir qui me submergeais.
        Nous fîmes l’amour comme je ne l’avais jamais fait auparavant, avec passion et acharnement. Sylvie se donnait, et donnait, j’en faisais autant. Lorsque j’inondai son ventre de ma semence, elle cria son plaisir. Nous nous retrouvâmes blottis l’un contre l’autre et pour mon compte, j’étais persuadé que ce n’était que le début d’une grande aventure.

          Une aventure dont Valérie n’était pas étrangère.

Nota : le style, les thèmes de cette nouvelle sont dans la lignée du roman en cours de corrections.

Chaude plage







Je les vis s’éloigner vers la plage, une petite bande sable encastrée entre deux coulées rocheuses mourantes dans l’océan. Agrippé à une bouée, il ne m’aurait pas fallu longtemps pour les rejoindre. Mais avec Laura, nous en avions décidé autrement. Elle nageait lentement autour de moi, contournant le petit voilier qui me surplombait.
     Nous étions une bande d’amis très soudés. Chaque année, nous passions trois semaines dans le même camping, en Bretagne. Nous usions notre temps entre baignades, soirée dans les bars ou en discothèque. Il y avait dans ce groupe Yoann. Yoann était notre breton pur souche, il connaissait tous les recoins, les bons plans dans la région et c’était une réelle aubaine : il nous avait fait découvrir cette plage protégée, totalement inconnue des touristes. La tranquillité assurée, nous pouvions parler de tout, rire et faire les fous sans déranger.
         Laura et moi étions les derniers et pour cause, les autres voulaient retourner tôt à la tente pour préparer un barbecue. Une soirée festive en perspectif, mais qui ne nécessitait pas encore notre présence. « Dix minutes de plus », et je vous rejoins, leur avais-je crié. Laura en avait fait de même, et c’est ainsi que nous nous étions retrouvés seuls à barboter dans l’Atlantique.
           Elle nagea vers moi et s’agrippa à son tour à l’amarre du bateau.
Tout en nature, maintenant qu’on la paix ! S’exclama-telle.
Stupéfait, je la vis sortir de l’eau son maillot de bain, un bikini jaune vif dont la lanière ventrale était pourvue une grosse fleur mauve. Je n’eus le temps de réagir qu’elle ajoutait :
À ton tour maintenant, tout nu !
         Laura était sans doute, enfin c’était mon ressenti, l’amie la plus proche. Nous nous connaissions depuis le lycée et avions très vite sympathisé. Elle était vive et directe, ne mâchait pas ses mots, tout le contraire de mon caractère réservé. Peu à peu, nous étions devenus de vrais complices et même si nous ne nous étions pas retrouvés dans la même promotion à la fac, nous nous retrouvions régulièrement lors de soirées étudiantes.
       Nagé nu comme un vers, l’idée m’était déjà venue, histoire de sentir complètement libre, simplement, mais je n’avais jamais osé. Et encore moins en présence d’une fille !
Mais Laura, finalement c’était différent. Je n’avais jamais eu la moindre vu sur elle, je la voyais tout autrement, telle une complice. Finalement elle me fit franchir le pas : j’extirpais mon caleçon et m’en fit un nœud autour du bras.
Alors, cela te fait quoi ? Me demanda-t-elle
C’est amusant répliquais-je, un peu comme si je me retrouvais dans une gigantesque baignoire.
          Nous fîmes ainsi quelques brasses côte à côte et au bout de quelques minutes, elle me proposa de rentrer. J’acceptais volontiers, d’autant plus que les rayons du soleil s’affaissaient sur l’océan, faisant luire les crêtes des vagues : il devait commencer à se faire tard. Laura prit de l’avance et sortie de l’eau avant moi, elle sortit de l’eau sans se rhabiller et s’allongea sur sa serviette. Je me sentis soudainement mal à l’aise,  hésitant à faire comme elle. Je m’arrêtais juste avant que mon sexe ne se retrouve à l’air libre.  Laura vit mon hésitation et me cria.
Allez vient, il n’y a pas de gène entre nous, depuis le temps que l’on se connais !
           C’était étrange comme sensation, je me retrouvais allongé sur ma serviette à côté d’elle, nu comme le jour de ma naissance. La verge posée sur ma cuisse frémit l’espace d’un instant. J’avais beau me dire qu’elle n’était qu’une amie, que nous n’avions pas de désir mutuel, mes joues me brûlaient. Je ne pus détourner mon regard de son corps, de ses seins fermes et ronds aux taches brunes qui me parurent délectables, de son ventre mourant sur un pubis châtain, des lèvres de son sexe dont je devinais le contour.
         Au moment ou je réalisais qu’elle en faisait autant, que nous étions mutuellement en train de nous découvrir, qu'elle m’observait dans tous les détails, et surtout le plus intime, je ne pus me contenir. Mon sexe s’échauffa, gonfla. Son museau s’extirpa et ma verge se dressa malgré moi. Une bouffée de honte m’envahit et je la masquais pudiquement.
Non, laisse, me dit-elle en m’envoyant un regard amusé. J’adore !
        Elle m'écarta les mains, me contraignant à lui montrer mon excitation qui devenait de plus en plus intense et ajouta.
Et moi aussi j’ai envie, fais moi jouir !
Stupéfiait, je bredouillais
Mais pas, pas entre nous voyons…
Si justement, juste une fois qui ne compte pas. On se donne du plaisir, et demain on continue comme s’il ne s’était rien passé. Cela ne cassera en rien notre amitié.
     Et elle ajouta :
Tu ne vas pas me dire que tu n’en as pas envie, il suffit de te regarder, tu n’en peux plus. Et puis moi…
         Elle glissa sa main droite entre ses cuisses et introduit son index entre ses lèvres, à l’emplacement qui me parut être son clitoris.
Et puis moi, j’en suis déjà toute mouillée, ajouta telle en caressant son intimité.
Laura ne me laissa pas le choix, un choix que j’avais fait de toute façon. Elle se releva, s’installa à califourchon au-dessus de mon ventre, et s’assit sur ma verge.
         La belle émit un crie de plaisir alors que je la pénétrais, que mon sexe s’enfonçait au plus profond de son vagin trempé. Elle ne me laissa pas faire, m’imposant le rythme de son désir, des allées et venues dans son corps. Je n’aurais jamais imaginé mon amie aussi avide de plaisir, aimant tant le sexe. Elle jouissait sur mon organe, se cambrait en haletant, émettait des gémissements à tout va. Au moment ou mon sexe arrosa de semence le fond de son ventre, un orgasme fit trembler tout son corps, et elle retomba sur le sable, souriante de bonheur.

Hummm, délicieux. Demain, tout sera redevenu comme avant, tu n’oublies pas, hein ? Ajouta-t-elle.