Quel
emplacement j’avais choisi ! Pouvait-on rêver de mieux ?
Quelques minutes après m’être allongé sur le sable, ma serviette
de bain en guise de matelas, elles étaient apparues comme par
enchantement.
Plongé
dans ma lecture ternie par les lunettes de soleil, je ne les avais
pas vues s’installer. Deux perles de la nature, aux corps sculptés
par Vénus, aux jambes s’étirant indéfiniment. Elles se
délectaient des rayons du soleil, leurs visages tournés vers le
mien. Je m’éloignais rapidement de ma lecture pour les contempler,
estimant leur âge aux alentours de 25 ans. La plus proche semblant
dormir avait opté pour le sein nu contrairement à son amie. Sa peau
brune sans marque et le string qui s’enfonçait entre ses fesses
confirmaient son goût pour le bronzage, m’offrant par la même un
spectacle des plus enchanteur. Trop sans doute, je m’attardais sur
ses seins posés sur le sable, son corps si désirable. Mon esprit
s’enflamma, je l’imaginais se débarrasser du peu de ce qui lui
restait pour cacher son intimité, s’approcher de moi et…
L’imaginaire
se répercuta sur mon corps, accélérant les battements de mon cœur.
Je n’avais plus qu’un désir, aller plus loin, m’aventurer dans
une nouvelle expérience. Tout en discrétion. Mon sexe frémissait,
écrasé sous mon ventre. Il n’appelait plus qu’à la liberté,
il voulait s’octroyer un peu de plaisir.
Un
regard rapide autour de moi, et j’osais. J’osais ce que je
n’aurais jamais cru pouvoir faire : je le libérerais,
baissant l’avant de mon maillot de bain. Invisible, tant que je ne
me relevais pas, mais délicieux. Contempler cette beauté, ces seins
aux pointés plantées dans la plage tout en sentant ma verge
brûlante d’envie gonfler, s’allonger au contact de la serviette.
Elle s’affolait, me renvoyaient de douces vibrations, comme si elle
anticipait un orgasme que je ne pouvais lui fournir.
De
longues minutes s’écoulèrent ainsi, durant lesquelles le sexe
tendu, plaqué entre mon ventre et la serviette, je fantasmais sur
l’inconnue à la chevelure châtain éparpillée sur le sable comme
une étoile de mer. Jusqu’au moment où elle se redressa, suivie de
son amie.
Un
ventre plat, des seins fermes aux pointes brunes, elle était encore
plus belle que je ne l’avais deviné. Je les entendis annoncer
qu’elles rentraient maintenant dans leur appartement.
Il y a parfois des rêves qui
se concrétisent, même les rêves les plus fous. Avec un naturel
désarmant, et sous le regard amusé de son amie qui semblait
habituée, elle ôta son string de bain. Elle me présentait son sexe
comme on expose une œuvre, et ce n’en était pas loin : une
fente à la courbe parfaite marquée par la ligne d’une toison
étroite s’évanouissant entre ses cuisses. Je crus que j’allais
jouir en la regardant, sans même me toucher tant elle était
désirable. Elle prit son temps, tout son temps, se débarrassant des
quelques grains de silice agrippés à son corps. Je pris cela pour
une forme d’insouciance, un amour pour la liberté du corps. Mais
rapidement, elle se mit à parcourir du regard la plage, cherchant
entre les parasols multicolores les hommes qui la scrutaient. J’étais
si proche d’elle, ma verge me brûlait contre ma peau, plus que le
soleil sur mes épaules. Une douce humidité s’étalait sur mon
ventre, quelques gouttes de ma semence que je ne contenais plus.
L’inconnue s’amusa encore
quelques minutes à s’exhiber nue. À la vue des pointes de ses
seins qui s’affolait, gonflaient, je réalisais qu’elle prenait
un plaisir malicieux à être observé dans le plus simple appareil,
qu’elle se délectait à émoustiller ses sens.
Il
me fallut patienter plus d’une demi-heure après qu’elle fut
rhabillée et ai quitté la plage pour retrouver mes esprits ainsi
qu’une sérénité me permettant de me relever comme un vacancier
lambda.
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